Voila un obstacle majeur pour les athlètes olympiques Burundais

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Ange Ciella Niragira, une jeune judoka burundaise pleine de promesses, a fait les frais des inégalités en matière d’accès aux équipements sportifs lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. Éliminée en 16e de finale face à la Polonaise Beata Pacut-Kloczko, Ciella a payé le prix de cette différence de moyens entre son pays et celui de son adversaire.

Utilisant avec brio la technique de l’ippon, qui consiste à projeter son adversaire au sol en le faisant chuter sur le dos, Pacut-Kloczko a surclassé la Burundaise sur le score sans appel de 10-0. Une déconvenue qui n’a cependant pas surpris Ntahomvukiye Odette, elle-même ancienne olympienne burundaise ayant participé aux Jeux de 2012 à Londres.

“Le fait que Ciella soit parvenue jusque-là est déjà un accomplissement en soi”, souligne Odette. “Mais elle a malheureusement rencontré une adversaire plus expérimentée qu’elle, qui a pu profiter des meilleurs équipements disponibles dans son pays, contrairement à ce que nous avons ici au Burundi.”

Un constat amer, qui met en lumière les défis auxquels sont confrontés les athlètes burundais sur la scène internationale. Selon Odette, les autorités doivent impérativement revoir leur soutien aux sportifs, en particulier dans leur préparation aux compétitions de haut niveau.

“Ils devraient leur donner les moyens de se rendre dans des pays mieux équipés, afin de s’entraîner dans des conditions optimales”, plaide-t-elle. “C’est la seule façon pour nos athlètes de rivaliser à armes égales avec les meilleurs du monde.”

Un appel à l’action pour permettre aux futures générations de sportifs burundais de s’épanouir pleinement et de briller sur la scène olympique, malgré les obstacles matériels auxquels ils doivent faire face.

Rédacteur : Justin Niyubahwe@Hifazi.Com

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