Promenade de santé (Chronique) : « Jeune est vacciné »

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Le ciel est bleu, le soleil frappe la tête comme si on lui devait de l’argent et mon cerveau tourne dans tous les sens depuis ma découverte des vaccins et de leur utilité. Je cherche un arbre pour m’abriter et aérer mon cerveau. Impossible de bien réfléchir avec 30° envoyé direct sur la caboche. On m’appelle Le Vagabond. Grand curieux devant l’Éternel. Chercheur du pourquoi et du comment de tout. Et, je vous embarque dans ma « Promenade de Santé »

Sous mon arbre, ma réflexion sur le vaccin s’intensifie. Mes dernières découvertes m’ont laissé un goût d’inachevé. Je veux en savoir plus. Certes, je n’ai plus 15 ans, mais je me demande si les vaccins ne s’arrêtent qu’à la petite enfance. Y aurait-il moyen de vacciner des jeunes ? Qu’il soit adolescent ou un peu plus vieux. Après tout, si les défenses offertes par maman à la naissance ont besoin de renfort, ceux qu’offrent les vaccins quand on est bébé en auront besoin aussi.

En voulant en savoir plus, j’ai fait une nouvelle découverte. « Les vaccins, varient en fonction des maladies et des âges ». Mais, alors, lesquels prendre et surtout à quel âge ?

Commençons par le début, à l’époque de la grande aiguille (comprendra qui pourra). En regardant la liste des vaccins que l’on est susceptible de prendre dès le « womb escape », on comprend pourquoi la vie difficile. Tenez, à la naissance, on a droit à 2 vaccins (direct, no foyer, no permanence) contre la tuberculose (BCG) et la poliomyélite (VPO). On a peine le temps de se remettre de ses 2 premiers, que 4 semaines plus tard, on nous injecte les vaccins contre les infections à pneumocoque (Pneumo), la poliomyélite (oui, il revient), la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite virale B et la méningite (là, c’est carrément un régiment) et les diarrhées (ceux-là, il ne faut surtout pas les rater. (Vous savez de quoi je parle).

Cette « Dream Team » de vaccin reviendra à 2 mois et demi et 3 mois et demi, histoire de bien s’installer. Juste après, une nouvelle équipe entre en jeu. Ce sont les vaccins contre la poliomyélite (lui, c’est le frère de l’autre), la rougeole/rubéole (VAR/RR) et la fièvre jaune (VAA). En sachant que le vaccin contre la rougeole/rubéole reviendra à 15 mois.

Normalement avec tous ces vaccins, on est assez blindé. Sécurité « Pro Max ».

On pourrait se dire qu’avec un arsenal aussi fourni, l’affaire des vaccins devrait s’arrêter. Que Nenni ! (Ça, c’est français de Molière), une autre équipe de renforcement vient compléter l’attirail. Il s’agit notamment des vaccins contre l’Hépatite B que l’on prend généralement entre l’âge de 13 et 15 ans, le Papillomavirus humain (HPV) de 11 à 14 ans ou 15 à 26 ans ; et la varicelle. A ce stade, on est l’équivalent d’un tank « hyper » blindé prêt à aller au combat.

Je ne vais pas revenir sur l’utilité du vaccin. Cependant, il est important de noter que plus jeune, on se fait vacciner, mieux, on se protège. La vaccination des enfants et plus tard des jeunes (particulièrement les adolescents) permet de freiner l’évolution de certaines maladies, limiter leur transmission et même les éradiquer. Les nombreuses campagnes de vaccination et la systématisation de la vaccination contre certaines maladies dangereuses ont permis d’arrêter la propagation de maladies telles que la poliomyélite, la rougeole, la rubéole ou encore la variole.

Comme quoi, acceptons les grosses aiguilles, c’est pour notre bien finalement.

N’allez pas croire qu’on a en fini avec cette histoire de vaccin. Le sujet est beaucoup plus vaste qu’on ne le pense.

D’ici là, portez-vous bien et « que le vaccin soit avec vous »!

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