L’héritage inspirant du prêtre Claudio Marrano qui vient de nous quitter

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Burundi


Lorsque les ténèbres de la guerre civile s’abattaient sur le Burundi, une lueur d’espoir brillait au Centre Jeune Kamenge, guidée par la main bienveillante du prêtre Claudio Marrano. Cet homme, dont le cœur battait pour les jeunes, a consacré sa vie à les épauler, à cultiver leurs talents et à leur offrir un havre de paix dans une époque tourmentée.

Né il y a 74 ans, Claudio Marrano a rejoint la congrégation des Pères Xavériens, animé par une vocation profonde de service et d’accompagnement. C’est dans cette mission qu’il a fait la rencontre déterminante du Centre Jeune Kamenge, une institution fondée en 1991 par trois prêtres de son ordre. Dès lors, son destin s’est mêlé à celui de ce centre, devenant un phare lumineux pour toute une génération de jeunes Burundais.

Alors que la violence et les divisions déchiraient le pays, le Centre Jeune Kamenge, sous la direction de Claudio Marrano, est devenu un véritable sanctuaire. Loin des affrontements, les jeunes y trouvaient un espace pour s’épanouir, développer leurs talents et se construire une identité en dehors des clivages ethniques. Que ce soit dans les arts de la scène, la musique ou les activités sportives, Claudio Marrano a su identifier et cultiver les dons de chacun, offrant à ces jeunes une opportunité de s’affirmer et de s’épanouir.

Aujourd’hui, le souvenir de Claudio Marrano brille encore dans le cœur de ceux qu’il a aidés. Des artistes comme Steven Sogo, Kidumu ou Rallye Joe, jadis parrainés par le prêtre, portent en eux l’empreinte de son soutien indéfectible. Ils témoignent de la manière dont Claudio Marrano a su transformer des vies, offrant à ces jeunes les moyens de s’épanouir et de s’accomplir.

Au-delà de son rôle dans l’épanouissement des jeunes, Claudio Marrano a également été un ardent défenseur de la paix et de la réconciliation. Son engagement infatigable pour tisser des liens entre les communautés en fait une figure inspirante, un modèle de compassion et d’unité dans une période trouble.

Bien que le prêtre nous ait quittés, son héritage demeure. La lumière qu’il a allumée dans le cœur des jeunes Burundais continue de briller, éclairant leur chemin et leur rappelant que, même dans les moments les plus sombres, l’espoir et la persévérance peuvent triompher. Claudio Marrano, notre phare dans la nuit, restera à jamais gravé dans nos mémoires.

Rédacteur : Justin Niyubahwe @hifazi.com news

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