Les Préoccupations des Parlementaires sur l’Éducation en Neuvième Année

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Le 24 septembre 2024, lors d’une séance plénière du Conseil National, des parlementaires ont exprimé des inquiétudes concernant les compétences des élèves qui passent l’examen d’État en neuvième année. Ces préoccupations ont été soulevées par le ministre de l’Éducation et de la Recherche, François Havyarimana, qui a été interrogé sur la préparation des élèves face à cet examen crucial.

Un point central de la discussion était la tendance des élèves à se contenter de mémoriser des réponses provenant des examens types, sans véritable compréhension des concepts. Cette méthode d’étude soulève des questions sur la qualité de l’éducation et sur l’efficacité des préparations mises en place. Les parlementaires craignent que cette approche n’entraîne des résultats décevants, tant pour les élèves que pour le système éducatif dans son ensemble.

Le ministre a reconnu le problème, affirmant que “nous avons également été surpris par cela, mais la question repose sur les élèves qui se contentent de mémoriser.” Il a mis en avant l’importance des examens types, qui sont conçus pour aider les élèves à se préparer de manière adéquate. Cependant, il a également souligné la nécessité pour les élèves de diversifier leurs choix de sujets lors de l’examen, afin de ne pas se limiter à des questions déjà connues par cœur.

François Havyarimana a insisté sur le fait que même si certains élèves choisissent des questions semblables à celles des examens types, l’objectif est de s’assurer qu’ils disposent d’une compréhension profonde des matières. Il a averti que le jour où les résultats sont publiés, les médias pourraient interpréter les difficultés rencontrées comme une preuve d’un examen mal conçu, ce qui ne refléterait pas la réalité des capacités des élèves.

Ces échanges illustrent un besoin urgent de réformer les méthodes d’enseignement et d’évaluation. Les éducateurs doivent encourager une approche plus analytique et compréhensive, afin de préparer efficacement les élèves. Une telle transformation pourrait non seulement améliorer les résultats des examens, mais également renforcer la confiance dans le système éducatif. Les parlementaires, le ministère de l’Éducation, et les enseignants doivent collaborer pour répondre à ces défis et assurer un avenir meilleur pour les élèves.R

Rédacteur : Justin Niyubahwe@hifazi.com

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