Femme: la dote peut-être la source du respect des droits de la femme ?

Au Burundi il y a beaucoup des hommes qui considèrent la dote comme le prix et ils pensent que lorsqu’
ils payent la dote ça sera la bonne occasion de traiter la femme comme ils veulent. Mais cela n’est pas un
bon comportement de maltraiter ton conjoint en se cachant derrière la coutume et les bonnes mœurs.
En plus de cela, les hommes burundais ont incarné dans leurs têtes que la dote équivaut à l’achat c’est-à
dire, s’ils payent la dote ; ils achètent la femme. Dans cette philosophie on voudrait dire que ce qu’on
achète (la femme) on le prend comme on veut et personne ne peut te condamner sur son traitement car
ça t’appartient.
Le fait de payer la dote c’est quelque chose de valeur car celui qui a mis au monde un enfant ; en lui
prenant en charge jusqu’à ce qu’elle grandisse ; cela s’est considéré comme le grand honneur. Dans ce
cas, il faut comprendre que la femme n’est pas une marchandise mais c’est une personne comme les
hommes. Il faut savoir bien que cet argent qu’on donne à la famille de la fille c’est pour remercier ses
parents pour tous les sacrifices qu’ils ont fait en élevant cet enfant ; en lui satisfaisant dans ses besoins
primaires, secondaires et même tertiaires.
Cette incompréhension du rôle de la dote a été la source principale de violer des droits de la femme ;
cela engendre le non-respect, le mauvais traitement, l’ignorance ; le manque de droit d’expression ; le
manque de liberté. Par exemple si on analyse dans la société burundaise les femmes plus
particulièrement celles de la campagne elles sont considérées comme les femmes au foyer.
Dans cet article nous recommandons toute la population burundaise de ne pas rester dans cette
philosophie de l’antiquité car dans nos jours la femme n’est plus une femme du foyer éternellement
mais plutôt elle est capable de faire ce que les hommes peuvent faire. Par exemple aujourd’hui on
rencontre des femmes chauffeuses,
convoyeuses, charpentières, maçonnes, enseignantes, docteures, soldats, policiers ; coaches etc… ; c’est
pourquoi les femmes doivent être respectées de la même façon que les hommes.