Bujumbura : Les parents inquiets face à la hausse des prix des fournitures scolaires

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Chaque année, à l’approche de la rentrée scolaire, les parents s’organisent pour acheter les fournitures nécessaires pour leurs enfants. Cependant, cette année, la situation est particulièrement préoccupante. À Bujumbura, de nombreux parents se retrouvent confrontés à une flambée des prix des fournitures scolaires, rendant l’accès à l’éducation de leurs enfants plus difficile.

Dans les marchés de la ville, comme celui de COTEBU, les prix des fournitures ont considérablement augmenté par rapport à l’année précédente. Par exemple, un cahier de 100 feuilles se vend désormais entre 3500 Fbu et 4000 Fbu, alors qu’il coûtait seulement 1800 Fbu l’année dernière. De même, un cahier de 60 feuilles est proposé à 1800 FBu, contre 1300 Fbu auparavant. Cette hausse des prix s’applique également aux autres fournitures : un cahier de 48 feuilles coûte maintenant 1500 FBu, alors qu’il était à 1200 Fbu l’an dernier. Même les plus petits cahiers, comme celui de 12 feuilles, sont désormais à 500 FBu, ce qui représente une augmentation significative pour des produits qui étaient autrefois abordables.

Les stylos, essentiels pour les écoliers, connaissent également une hausse de prix. Ils se vendent entre 800 Fbu et 1000 Fbu, contre 500 Fbu l’année précédente. Cette augmentation des prix a suscité des inquiétudes parmi les parents, qui craignent que leurs enfants ne puissent pas aller à l’école en raison du coût prohibitif des fournitures.

Les parents expriment leur désespoir, affirmant qu’ils n’ont pas les moyens d’acheter ces fournitures essentielles. Certains craignent même que leurs enfants soient contraints d’abandonner l’école. Ils lancent un appel au gouvernement et aux organisations de production pour qu’ils prennent des mesures afin de réduire les prix des fournitures scolaires.

Cette situation met en lumière une réalité préoccupante : l’éducation ne doit pas être un luxe, mais un droit accessible à tous. Les parents espèrent une intervention rapide pour garantir que chaque enfant puisse avoir la possibilité d’apprendre et de grandir dans de bonnes conditions. La rentrée scolaire ne devrait pas être synonyme de stress financier, mais plutôt d’espoir et d’opportunités.

Rédacteur : Justin Niyubahwe@hifazi.com.news

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