Augmentation des Prix des Légumes au Burundi : Un Cri d’Alarmes des Vendeuses

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Dans un contexte économique déjà difficile, les Burundais sont confrontés à une flambée des prix des légumes. L’année dernière, un seul chou coûtait entre 500 et 700 francs burundais. Aujourd’hui, ce même légume se vend entre 1200 et 1500 francs, une augmentation significative qui affecte le pouvoir d’achat des ménages.

Le journaliste de Hifazi News, Justin Niyubahwe, s’est rendu auprès des femmes qui vendent des petits articles tels que des choux, des tomates et des oignons, les aubergines et autres . Lors de son interview, il a rencontré Ninteretse Valérie, une vendeuse de légumes, qui a expliqué que cette hausse des prix est principalement due au manque de carburant. Selon elle, le coût d’un sac de choux, qui était de 15 000 francs l’année dernière, oscille désormais entre 30 000 et 35 000 francs, ce qui représente une double augmentation.

Les clients présents sur le marché expriment également leur désarroi. Beaucoup d’entre eux se plaignent des difficultés croissantes pour nourrir leurs familles. « Nos enfants n’arrivent pas à manger comme il le faut. Même quand ils mangent, ils ne se rassasient pas », a déclaré l’une des clientes, illustrant ainsi l’impact de la hausse des prix sur la vie quotidienne.

Ninteretse Valérie a lancé un appel pressant au gouvernement, lui demandant de prendre des mesures pour assurer la disponibilité du carburant. Elle a souligné que sans un approvisionnement régulier en carburant, les vendeurs de légumes, qui dépendent des transports pour acheminer leurs produits, continueront à subir de lourdes pertes. Cette situation est d’autant plus préoccupante dans un pays où la majorité de la population vit avec des revenus modestes.

La hausse des prix des légumes, exacerbée par les pénuries de carburant, met en évidence la fragilité de l’économie burundaise et l’urgence d’agir pour sécuriser les approvisionnements essentiels. Les pouvoirs publics doivent prendre conscience de la gravité de la situation et travailler de concert avec les acteurs du marché pour stabiliser les prix et garantir un accès alimentaire équitable pour tous.

Face à ces défis, il est crucial que le gouvernement prenne des mesures proactives afin de soutenir les plus vulnérables et de restaurer la confiance des consommateurs.

Rédacteur : Justin Niyubahwe@hifazi.com.news

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