(Agahundwe ,Kira ngeni ) une maison où on jetait la fille qui ne s’est pas mariée

0

Dans la tradition Burundaise,une fille possédait plusieurs noms .Parfois on lui appelait “umukobwa “pour signifier qu’un jour elle sera dotée,on lui appelait aussi “umurondo” pour signifier qu’un jour elle se reproduira.

Si la fille dépasse l’âge de se marier ,on avait le truc de lui renvoyer chez sa tente pour qu’elle joue avec ses cousins dans l’objectif qui vise que ces derniers puissent faire des rapports sexuels avec elle afin qu’elle tombe enceinte.

Si tous ces trucs échouent, cette fille devrait retourner chez elle et on decide de lui éloigner avec les autres enfants c’est à pour ne pas causer cette hérédité négative à ses soeurs et on construisait pour elle une petite maison appelée “agahundwe “

. Ils la construisent à l’extérieur de la maison et la fille y vit, y dort et y prend soin d’elle même. C’est de là que vient l’expression « tomber dans l’agahundwe ».

Comme sa famille refuse de la réintégrer après qu’elle ne soit pas  « tombée dans l’agahundwe », elle finit par être mordue par des insectes appelés « ngeni ». Il paraît que ces insectes mangent les filles qui ne sont pas mariés . C’est ce qui explique l’expression qu’on lui adresse : « Que les ngeni te mangent ! », faisant référence au fait qu’elle a « chuté dans l’agahundwe » et en a été punie.

Les gens ont tendance à utiliser ce langage de manière peu bienveillante. Au lieu de dire « que les ngeni te mangent », il serait préférable de dire « puisses-tu avoir les ngeni », en reformulant de façon plus respectueuse.

Est-ce que cette explication vous a semblé utile ?

Rédacteur Justin Niyubahwe@ HIFAZI.com news

Laisser un Commentaire

Votre E-mail ne sera pas publiée.Les champs requis sont indiqués